Laos : Vang Vien, le nouveau paradis artificiel
Source : VSD
C'est par le bouche à oreille sur les routes d'Asie que Vang Vien s'est fait connaître des "teufeurs" européens.
Dés midi les paillotes crachent de la musique trance sous les yeux des habitants du village.
Dans ce petit village perdu dans les montagnes, la vue est à couper le souffle, mais ce n'est pas pour le paysage qu'on vient ici.
Le pays, engagé dans un plan de lutte contre l'opium, reçoit des fonds de la communauté internationale pour brûler les champs de pavot.
Mais ce tourisme particulier lui garantit également un solide revenu.
Si les vieux laotiens utilisent encore des pipes, les étrangers prennent tout ce qui leur tombe sous la main pour inhaler l'opium.
Les jeunes touristes se rendent en bouée d'un bar à l'autre. Les excès de drogues et d'alcool rendent souvent les lendemains difficiles pour les "teufeurs".
Les jeunes en quête de paradis artificiels venus ici pour deux ou trois jours restent en général une ou deux semaines.
Les touristes français ont la réputation d'être particulièrement friands d'opium ou de champignons, bien plus que les Anglo-Saxons, les japonais ou les Israéliens.
Dans les restautants, des "happy pizzas" ou du "happy tea" à l'opium ou aux champignons hallucinogènes sont proposés sur la carte.
Dans le village, certains craignent que la toxicomanie ne se répande parmi la jeunesse laotienne.
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